LA FÉE ET LE LUTIN
Il était une fois,
Au pays de la pluie
La fée Mélancolie.
Elle cherchait son
soleil,
courait toujours après
Sans pouvoir
l’attraper.
C'était un cœur, qui
se mourrait d'ennui.
Il était une fois,
Au pays du soleil
Un lutin plaisantin
Qui lui tendait la
main,
Arborant les chemins.
C'était une âme
perdue, errant vers l'inconnu.
La fée et le lutin,
Se rencontrèrent, dans
une jolie clairière,
Peu à peu
s'apprécièrent,
Et s'aimèrent.
Le bonheur ils
gouttèrent,
Ne s'en rassasiant
point.
Puis la fée est
tombée,
Du haut de l'escalier,
Sacré coup du destin.
Peau à peu,
s'éloignèrent,
Elle, impuissante,
Dans un lit de misère,
Lui, impuissant,
Attendant la lumière.
La bougie s'éteignit,
Plus de vies, plus
d'envies.
Peu à peu
s’ignorèrent,
Oubliant leurs
chimères,
Regardant en avant,
En arrière,
Ne connaissant leurs
sentiments
Qu'ils cachèrent.
Le lutin plaisantin se
lassa de sa fée,
Pourquoi l'aimer ?
Ce n'est qu'une
éphémère,
Qui oublie de m'aimer.
Il repartit dans le
lointain,
Rencontrer la fée de
demain.
Par Alexienne
le 28 aoùt 2008 poemes-poesie.com
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