jeudi 25 avril 2013

LA FÉE ET LE LUTIN



LA FÉE ET LE LUTIN




Il était une fois,
Au pays de la pluie
La fée Mélancolie.
Elle cherchait son soleil,
courait toujours après
Sans pouvoir l’attraper.
C'était un cœur, qui se mourrait d'ennui.

Il était une fois,
Au pays du soleil
Un lutin plaisantin
Qui lui tendait la main,
Arborant les chemins.
C'était une âme perdue, errant vers l'inconnu.

La fée et le lutin,
Se rencontrèrent, dans une jolie clairière,
Peu à peu s'apprécièrent,
Et s'aimèrent.
Le bonheur ils gouttèrent,
Ne s'en rassasiant point.
Puis la fée est tombée,
Du haut de l'escalier,
Sacré coup du destin.

Peau à peu, s'éloignèrent,
Elle, impuissante,
Dans un lit de misère,
Lui, impuissant,
Attendant la lumière.
La bougie s'éteignit,
Plus de vies, plus d'envies.

Peu à peu s’ignorèrent,
Oubliant leurs chimères,
Regardant en avant,
En arrière,
Ne connaissant leurs sentiments
Qu'ils cachèrent.

Le lutin plaisantin se lassa de sa fée,
Pourquoi l'aimer ?
Ce n'est qu'une éphémère,
Qui oublie de m'aimer.
Il repartit dans le lointain,
Rencontrer la fée de demain.

Par Alexienne le 28 aoùt 2008 poemes-poesie.com



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